Châteaubriant (44) : une mère et son fils agressés chez eux par « une soixantaine d’individus » qui les poursuivent jusque dans l’hôpital

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Désireux de prendre un peu l’air frais du soir, Gildas et un ami partent se promener vers les bords de l’un des étangs de Choisel à quelques dizaines de mètres de là. « On s’était assis sur un banc et tout à coup, un petit groupe de 7 ou 8 jeunes est passé devant nous. Ils avaient l’air ivres et ils faisaient beaucoup de bruit », relate Gildas. « Je pense qu’ils venaient d’une fête qu’il y avait tout près. Je leur ai demandé poliment de baisser d’un ton en leur expliquant que c’était un quartier calme… Ils se sont tout de suite mis à nous insulter et à nous menacer. Ils disaient : « On est de la Ville aux roses, c’est nous qui faisons la loi ! J’ai un 9 mm. Je vais prévenir mes parents et ils vont venir te casser la gueule ».

Gildas est pris à partie à côté de son véhicule, stationné devant le garage. « Ça a duré environ 10 minutes. Ils m’ont cassé des dents et le nez. Il reste même du sang encore sur la portière de ma voiture et ailleurs. » Enragés, les agresseurs forcent les différentes portes d’entrée de la maison. « Il y en a même qui sont entrés par la fenêtre de l’étage ! », décrit Nadine, effarée. Ils renversent tout ce qu’ils peuvent, cassent la télévision, la machine à coudre de la maîtresse de maison et bien d’autres choses encore.

Le trentenaire, blessé et en état de choc, est évacué à l’hôpital de Châteaubriant. Mais le cauchemar n’est pas encore fini ! Une partie des agresseurs se retrouve à l’hôpital pour, selon les Rémy, poursuivre l’intimidation. Nadine, qui a pu partir le rejoindre à l’hôpital, raconte :

« Leur chef est rentré dans la salle d’attente – sans masque – et a ouvert plusieurs portes pour essayer de trouver mon fils. Les gens de l’hôpital nous ont finalement fait sortir par les sous-sols, pour éviter qu’on tombe sur ceux qui attendaient à l’extérieur. »

Contacté, le service des Urgences de Châteaubriant se refuse à tout commentaire sur d’éventuels incidents en son sein ou à ses abords…

L’éclaireur de Châteaubriant

Manif de Palavas : on était vraiment chez nous…

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Riposte Laïque – Richard Roudier

La cité de Palavas était jusqu’à présent connue en France pour Mylène Demongeot, ses bains de mer, son petit train bondé et cahoteux immortalisé par le peintre Dubout et ses vestiges de défense rappelant les razzias barbaresques venant ravitailler en chair fraîche les marchés aux esclaves chrétiens de Tunis et d’Alger.

Après quelques siècles d’accalmie, le village de pêcheurs ne reçoit pratiquement plus, en période estivale, les habitants du Clapas (1), remplacés par des hordes barbares venues directement des cités de la Paillade-Mosson du nord de Montpellier grâce à la voie rapide et les transports en commun. Cette affluence, les plus timorés l’attribuent au Covid et à la fermeture des frontières du Maghreb et les plus lucides à la véritable invasion que subissent les métropoles et leur périphérie.

Palavas l’identitaire où nous avions manifesté contre le burkini, le 21 août 2016, relayant en cela l’action de nos frères corses de la commune de Sisco suite à une provocation d’allogènes sur un lieu de baignade, Palavas c’est aussi la cité où la ligue du Midi avait célébré l’Enracinement (prémonition ???) lors d’un colloque fort réussi en 2017, dans le célèbre Palais des Congrès du Phare de la Méditerranée.

Une « Nèplo » (2) venue de la mer était en train d’effacer le soleil sur l’ensemble de la côte, donnant une certaine gravité au rassemblement qui prit consistance sur le coup des 19 heures devant le local de la police municipale. Les médias estimèrent le public entre 300 et 400 personnes, mais il faut compter aussi les Palavasiens qui attendaient le passage du cortège devant chez eux et qui s’y joignaient en cours de route.

Dès le départ les organisateurs reprirent la litanie des « incivilités », rejetant « les rodéos sauvages en voiture ou en moto, les cambriolages, les fumeries de chichas sur la plage, les « méduses » qui font trempette, les agressions envers les personnes, les biens et le cadre de vie ». Chacun y allant de la sienne, de l’agent de baignade qui reçut un coup de couteau à l’abdomen parce qu’il n’avait pu fournir des boissons fraîches à des racailles, jusqu’à ce gamin de 14 ans poignardé lors de la fête foraine et aux serveurs de restaurants et barmans dépouillés quand ils rentrent chez eux une fois leur service terminé.

C’est tout ce mal-vivre que tenaient à dénoncer les manifestants de tous les âges, avec leurs pancartes affichant le désir de vivre tranquillement partout et à toute heure dans leur village : « Visiteurs, respectez-nous ou dégagez ! ». La banderole de tête donnait le ton sur un thème similaire : « Palavas défend son village-Stop à la délinquance ! ». La police municipale et la gendarmerie étaient présentes sur tout le parcours, mais sans ostentation, et reçurent au passage de nombreuses acclamations de sympathie et des slogans tels un malicieux « libérez la police ! ».

Un autre slogan général des organisateurs, « Tout n’est pas permis à Palavas » revenait à maintes reprises, mais de ronds-points en ronds-points, les slogans devenaient plus incisifs avec des « Macron à Palavas… pas à Beyrouth »« Les racailles en prison, le préfet démission »« Les racailles au canal » au passage du pont sur le Lez, c’est évident et l’inévitable « On est chez nous, on est chez nous ! » qu’on entend désormais, sur l’air des lampions, dans chaque manifestation enracinée, chaque rassemblement identitaire…

À chaque rond-point, et en particulier celui de l’arrivée principale, les manifestants stationnaient ostensiblement afin d’exprimer le pourquoi de cette manifestation. Les conducteurs attendant patiemment dans la brume de mer qui recouvrait toute la ville que le cortège poursuive sa route par le pont, la salle Bleue et les arènes. Au passage, les manifestants pouvaient constater de visu la dégradation de leur environnement dans les caniveaux jonchés de cartouches de gaz (protoxyde d’azote) détournées de leur destination par les racailles pour se droguer, mettant en danger la vie de nos compatriotes et plus particulièrement des natifs.

Avant de regagner le poste de la police municipale pour la dispersion, nous avons eu l’excellente surprise de pouvoir entendre chanteren lengo nostro l’hymne de la Coupo Santo lancée par les organisateurs du premier rang et leurs tambours et reprise dans le cortège.

On aura noté également quelques pancartes fort applaudies lors de la dispersion : « L’État nous a abandonnés, nous ne lâcherons rien ! », démontrant si besoin qu’il y a dans notre pays des gens qui ont envie de prendre en main leurs propres affaires, régentées depuis trop longtemps par une oligarchie malfaisante et centralisatrice dont les jours semblent être comptés. La Marseillaise fut entonnée à deux reprises, la dernière pour clore la manifestation.

Le maire de Palavas, Christian Jeanjean – LR tendance humaniste – maintes fois réélu, visiblement surpris et décontenancé par le succès de la manifestation – il misait selon ses proches sur une centaine de personnes – s’est fendu d’une déclaration surréaliste ignorant totalement l’exaspération des Palavasiens, en s’abritant derrière la « culture de l’excuse » pour les délinquants.

En regagnant ma voiture, plusieurs inconnus, me reconnaissant, m’interpelèrent chaleureusement. Je retiendrai le témoignage de l’un d’eux appuyé à la passerelle sur le Lez. Celui-ci, qui avait choisi de résider à Palavas aux temps heureux, affirme qu’il va revendre pour « aller ailleurs ». Je lui demande alors où se situe « l’ailleurs », expliquant qu’on n’a pas le droit de fuir devant un danger qu’on est en mesure de repousser, car n’oublions pas que nous sommes encore 50 millions de natifs pour moins de 20 millions d’allogènes soit 70 % de la population. Je pense l’avoir ébranlé… et en tous cas il y aura un avant et un après Palavas.

Fin juillet 2020 à Aubenas, d’autres natifs ont dénoncé physiquement l’assassinat d’un Français de 20 ans par une racaille… La France enracinée s’est-elle levée vendredi soir, des sables à « immortelles » du Midi aux bruyères d’Ardèche ?