Articles : juillet 2020 – juin 2020 – mai 2020 – avril 2020
Riposte Laïque
Rappel de l’état actuel de la science
L’obligation du masque, la menace d’une obligation vaccinale demandée par les mercenaires de Big Pharma et les commentaires inappropriés récents d’un lecteur nous accusant de mettre les enfants en danger par nos écrits [1] [2]sur la fermeture injustifiée des écoles montrent que la peur naît souvent de l’ignorance et que nous n’avons peut-être pas assez appliqué cette base de la pédagogie : la répétition.
Rappelons donc le consensus scientifique basé sur les faits observés : les enfants sont très exceptionnellement atteints par le coronavirus qui leur est transmis dans la quasi-totalité des cas par un adulte malade avec lequel ils sont confinés ; ils font des formes quasiment toujours bénignes, ne transmettent pas le virus ni à d’autres enfants, ni aux adultes.
L’arrêt prolongé des activités scolaires dans un climat d’angoisse entretenu chaque jour par les médias est responsable de troubles psychologiques comportementaux et sociaux fréquents qui peuvent leur nuire toute leur vie.[3]
Les enfants sont exceptionnellement infectés par le Coronavirus
Depuis le début de l’épidémie en Europe, peu d’enfants ont été touchés et les formes sévères ont été exceptionnelles.
Selon le dernier bulletin épidémiologique de Santé publique France, les enfants ou adolescents de moins de 15 ans ne représentent qu’un pour cent des personnes contaminées en France.
Cette observation confirme celle du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies [4] qui, sur 73 414 cas estimait que les moins de 19 ans constituent moins de 1 % des infectés.
Aux États-Unis, les données des CDC [5] soulignent la rareté des infections à Covid chez l’enfant : « sur 149 760 cas de Covid-19 confirmés en laboratoire survenus du 12 février au 2 avril 2020 1,7 % concernaient des enfants de moins de 18 ans ».
La contamination des enfants est familiale dans la quasi-totalité des cas cliniques rapportés
Les séries pédiatriques chinoises comme celles de Ya-Nan Han, Qinxue Shen [6], Haiyan Qiu [7], Junhua Wu [8] soulignent l’origine essentiellement familiale de la contamination des enfants. La Société chinoise de pédiatrie [9] sur 285 cas pédiatriques confirmés, précise que 71,2 % d’entre eux avaient eu des contacts avec des parents infectés.
Des cas Covid-19 pédiatriques en dehors de la Chine sont peu nombreux, mais confirment l’origine familiale prépondérante de la contamination des enfants que ce soit en Corée [10],[11], à Singapour [12].
Pour cette raison les activités scolaires représentent pour les enfants un risque moindre de contamination que le confinement à domicile avec un parent susceptible d’être infecté.
Les enfants font des formes quasiment toujours bénignes
Chaque année la grippe saisonnière tue, dans le monde, des milliers d’enfants. En 2008, entre 28 000 et 111 500 décès d’enfants de moins de 5 ans lui ont été attribués [13]. Pour le Covid-19, au niveau mondial, au 29 juillet 2020 [14] moins de 20 cas d’évolution fatale de Covid-19 chez l’enfant ont été rapportés sur 16 558 289 cas de Covid-19 et 656 093 morts. Pour l’enfant, le Covid-19 est donc beaucoup moins dangereux que la grippe saisonnière.
Cette bénignité habituelle du Covid-19 chez l’enfant est soulignée par tous les chercheurs qui ont publié sur le sujet, que ce soit Weiyong Liu [15], Zhonghua Liu [16], Brodin [17], Shu Yang [18]
Aux États-Unis, les données des CDC [19] confirment la bénignité des infections à Covid chez l’enfant : « les données de 149 760 cas de Covid-19 confirmés en laboratoire survenus du 12 février au 2 avril 2020 ont été analysées. Trois décès ont été signalés parmi les cas pédiatriques inclus dans cette analyse. ». Notons que comme pour les autres victimes officielles du Covid, nous ne disposons pas d’autopsie, ni même d’observations cliniques suffisantes pour affirmer le diagnostic.
La revue systématique de la littérature réalisée par Jonas F Ludvigsson [20] confirme l’extrême rareté des formes graves chez l’enfant.
Les enfants ne transmettent pas le virus
Alors que l’OMS recense plus de 16 millions d’infectés, aucun cas de contamination par un enfant infecté n’a pu être démontré. Si une telle possibilité ne peut pas être totalement exclue, elle serait très, très exceptionnelle.
Alors pourquoi ce regain d’inquiétudes diffusées par de grands quotidiens ?
Les articles scientifiques qui mettent en garde contre la possible transmission par les enfants ne s’appuient pas sur des constatations cliniques avérées, mais sur des considérations purement biologiques (charges virales) et émettent au conditionnel l’hypothèse que « cela pourrait favoriser la contagion ». Mais les agences de presse et les médias s’empressent de transformer le conditionnel en indicatif pour continuer à affoler les populations.
Trois études européennes, deux françaises et une néerlandaise ont spécifiquement tracé des enfants infectés pour savoir s’ils pouvaient contaminer leurs contacts.
L’étude de Santé Publique France du cas de l’enfant infecté des Contamines est très démonstrative [21]. Ayant été en contact, alors qu’il était malade, avec 172 personnes dont 112 élèves et professeurs dans trois écoles et un ski-club, l’enfant n’a contaminé personne, même pas les deux autres enfants de sa fratrie.
Dans l’étude de l’institut Pasteur sur les écoles primaires de Crépy en Valois [22], les scientifiques ont étudié 1 340 personnes, dont 139 infectées (81 adultes et 58 enfants). Parmi 510 élèves de six écoles primaires, ils ont identifié trois enfants de trois établissements différents qui étaient infectés au moment où les écoles étaient encore ouvertes.
Or, ces trois enfants n’ont contaminé personne à l’école, qu’il s’agisse d’autres élèves ou d’adultes.
Aux Pays-Bas [23] les enfants âgés de 0 à 17 ans ne représentent que 1,3 % de tous les patients déclarés avec Covid-19, bien qu’ils représentent 20,7 % de la population. Seulement 0,6 % des hospitalisations signalées concernaient des enfants de moins de 18 ans. Il n’y a pas de rapport d’enfants décédés du Covid-19.
Le graphique suivant de l’agence sanitaire des Pays-Bas illustre l’âge des contaminateurs et de leurs contaminés. Dix patients Covid-19 âgés de moins de 18 ans ont eu 43 contacts étroits et aucun d’entre eux n’est tombé malade, alors que 8,3 % (55/566) des contacts étroits des 221 patients de ≥ 18 ans sont tombés malades.
Une étude australienne a montré qu’il y avait eu des cas confirmés de Covid-19 chez 9 enfants et 9 employés des écoles. 735 enfants et 128 employés ont été en contact étroit avec ces patients. Deux autres enfants pourraient avoir été infectés par l’un de ces 18 patients. Aucun autre enseignant ou membre du personnel n’a contracté le Covid-19.
Une étude irlandaise portant sur 3 enfants et 3 adultes infectés testés dans les écoles a montré qu’il n’y avait pas d’infection chez les enfants à l’école. L’étude a retrouvé 1 155 contacts au total et identifié deux patients ; ces deux étaient tous deux des adultes liés à deux patients adultes, et l’infection s’est produite à l’extérieur de l’école. Il y avait 924 enfants et 101 adultes qui avaient eu des contacts étroits avec l’un des patients sources à l’école, et aucun d’entre eux n’avait le Covid-19.
« Il est possible que les enfants, parce qu’ils ne présentent pas beaucoup de symptômes et qu’ils ont une charge virale faible, transmettent peu ce nouveau coronavirus », explique Kostas Danis, épidémiologiste à Santé Publique France.
Ces données sont confortées par la macroanalyse de Benjamin Lee [24].
Comme nous l’avions déclaré fin avril afin de rassurer les parents par suite de la décision du Président d’ouvrir les écoles le 11 mai 2020 :
Il n’y a donc aucune justification au port du masque par les enfants ni de les interdire de visite aux grands-parents, ni de leur imposer des mesures de distanciation sociale.
Malheureusement l’extraordinaire efficacité des lobbies de Big Pharma sur le gouvernement avait conduit à l’atténuation rapide de la décision présidentielle. Édouard Philippe et le ministre de l’Éducation avaient ainsi autorisé les parents à choisir de mettre ou non les enfants à l’école. Le pouvoir régalien en prenait à nouveau une grande claque et les enfants en furent les victimes expiatoires avec les mesures grotesques de distanciation, alors que chacun savait qu’ils n’étaient ni à risque de contaminer, ni d’être contaminés. Les conséquences pédopsychiatriques se verront de plus en plus mais craignons que les responsables, plutôt irresponsables de cette situation n’en paient jamais la note.[25] [26]
L’ouverture des d’écoles n’est pas suivie d’un regain d’infections [27]
Durant cette crise, la Suède a poursuivi les activités scolaires pour les élèves de moins de 15 ans. L’Islande a gardé grandes ouvertes les portes des crèches et écoles primaires et la Roumanie, celles de la plupart des universités. Deux de ces trois ces pays affichent une prévalence et une mortalité (nombre total de morts/million d’habitants) de Covid-19 plus faible que la nôtre [28].
L’Académie américaine de pédiatrie et la Société française de pédiatrie ont pris position en faveur d’une réouverture des écoles, après l’expérience jugée négative de l’enseignement à distance au printemps, et les cas de décrochage scolaire.
L’expérience de la réouverture des écoles dans divers autres pays européens montre qu’elle n’expose à aucun regain d’épidémie.
Le Danemark a été le premier pays à rouvrir la garde d’enfants et l’enseignement primaire, à partir du 15 avril. Ils n’ont signalé aucun effet négatif après la réouverture des écoles et ne constatent aucune augmentation du nombre de reproducteurs.
En Allemagne, en Norvège, en Suède et dans de nombreux autres pays, les écoles ont rouvert sans reprise de l’épidémie.
Il n’y a donc aucune raison objective de craindre cette réouverture des classes
Danger psychologique majeur de l’interruption de la vie scolaire
Le confinement d’un enfant ne lui nuit pas seulement par la perte de l’apprentissage scolaire, mais l’expose à de nombreux troubles psychologiques qui peuvent le handicaper à vie.
Wen Yan Jiao [29] rapporte que les enfants âgés de 3 à 6 ans étaient plus susceptibles que les enfants plus âgés de manifester des symptômes, tels que la crainte que les membres de la famille ne contractent l’infection, troubles du sommeil, cauchemars. Les enfants âgés de 6 à 18 ans étaient plus susceptibles de montrer de l’inattention et une anxiété persistante. Les colères, l’inattention et l’irritabilité étaient les complications psychologiques les plus graves éprouvées par les enfants de tous les groupes d’âge.
Guanghai Wang [30] signale que ces complications sont suffisamment fréquentes et sérieuses pour justifier des mesures d’aides spécifiques
Au total, la menace principale sur la santé des enfants provient non pas de l’infection du Covid-19, mais plutôt des mesures injustifiées de confinement et de post-confinement comme le masque ou les mesures de distanciation sociale imposées aux des enfants sans aucune justification scientifique et incompréhensibles pour eux, les conditionnant à un mode de vie à la chinoise qui jusqu’à présent n’étaient pas notre modèle. Les Français ont-ils élu E. Macron pour une société totalitaire ?
Étampes (91) : une rixe géante impliquant plus de 200 « jeunes » éclate à la base de loisirs, les policiers encerclés (MàJ : la Région IdF porte plainte et demande un fichier des interdits de centres de loisirs)
Articles : juillet 2020 – juin 2020 – mai 2020 – avril 2020
02/08/20
Après la rixe ayant opposé une centaine de jeunes sur la base de loisirs d’Étampes (Essonne), la région Île-de-France a décidé de déposer plainte et réclame des renforts policiers pour faire face à la récente montée des tensions. Trois participants à la bagarre ont été légèrement blessés, ils n’ont pas voulu porter plainte.
La présidente de la région, Valérie Pécresse, a fermement dénoncé sur twitter ces faits, qu’elle qualifie d’ »inacceptables« . Elle a annoncé par ailleurs que Patrick Karam se rendra sur place dimanche « pour évaluer les besoins de forces de sécurité supplémentaires et les transmettre au ministère de l’intérieur« . Patrick Karam, vice-président du conseil régional d’Île-de-France en charge de la jeunesse, des sports, de la vie associative, de la citoyenneté et des loisirs réclame à l’État « plus de vigiles, de forces de police, de gendarmerie pendant les périodes de fortes chaleurs« . Il demande par ailleurs au ministre de l’Intérieur des interdits d’îles de loisirs, avec des fichiers, sur le même principe que pour les stades.
« La région investit de manière colossale pour le repos des familles pour donner aux familles les plus défavorisées de se reposer de se détendre il n’est pas question qu’on traumatise ces familles-là, que des enfants soient marqués à vie parce que vous avez des voyous qui s’affrontent« , insiste l’élu. […] « On sent bien qu’il y a une tension depuis quelques semaines, que la situation est plus volatile que les années précédentes, que la violence ne demande qu’à se déchaîner (…) beaucoup de jeunes ne retournent pas dans leurs pays d’origine, ils sont dans leurs appartements et se regroupent et vont régler leurs querelles sur nos îles», explique-t-il.
01/08/20
Plusieurs vidéos impressionnantes ont été diffusées sur les réseaux sociaux. La scène s’est déroulée ce vendredi après-midi à la base de loisirs d’Étampes (Essonne). Sur l’une des séquences d’environ 30 secondes qui a été visionnée plus de 65 000 fois sur Twitter, on aperçoit un groupe de plus de 200 jeunes regroupés qui sont en plein affrontement.
La bagarre a eu lieu alors que la température atteignait près de 40 degrés ce vendredi en région parisienne et que plus de 1000 personnes étaient venues se baigner.
Selon Gérard Hébert, le président du syndicat mixte de la base de loisirs qui a été interrogé par Le Parisien, cette rixe serait partie d’une histoire de vol, entre deux groupes. Les forces de l’ordre, police, gendarmerie et police municipale, se sont rendues sur les lieux. Elles ont été encerclées par près de 200 jeunes et ont été contraintes de faire usage de moyens lacrymogènes.
«Tout serait parti à cause d’un portable volé», affirme une source policière au quotidien. «Les jeunes, chauffés par le soleil, ennuyaient les familles présentes, les obligeant à quitter les lieux, et draguaient outrageusement les jeunes femmes», ajoute cette même source. […]