Laurent Fabius a mangé toute crue Lætitia Avia et sa loi liberticide !

Articles : juin 2020mai 2020avril 2020mars 2020

Riposte Laïque

À l’heure où nous mettons sous presse, nous apprenons que le Conseil constitutionnel, qui par ailleurs a pris son temps, aurait retoqué en long, en large et en travers la liberticide loi Avia. Nous n’avons pas le temps d’analyser l’ensemble de la décision des « Sages », mais il nous paraît important de porter ce fait à la connaissance de nos lecteurs, en leur donnant la possibilité de lire l’article de Russia Today sur le dossier.

https://francais.rt.com/france/76110-lutte-contre-haine-ligne-conseil-constitutionnel-censure-coeur-dispositif

Rappelons que Riposte Laïque, et d’autres sites de la réinfosphère, ont mené un combat intense contre la loi Avia, dans nombre d’articles et de vidéos. Et donc que cette première victoire, qui est loin d’être définitive, est celle de tous les patriotes épris de liberté, contre les maîtres censeurs de Macron et ses sbires, dont la haïssable Lætitia Avia, que nous avons habillée pour l’hiver grâce à de talentueux dessinateurs.

Celle que les réseaux sociaux ont surnommé la « cannibale taxiphobe », à cause de sa célèbre morsure contre un chauffeur de taxi, s’est donc fait dévorer toute crue par le Conseil constitutionnel et son président, Laurent Fabius. Sachons savourer notre plaisir.

Vidéo choc de la guerre des gangs à Houilles (78) : lynchage, coup de machette, voiture qui fonce dans le tas…

Articles : juin 2020mai 2020avril 2020mars 2020

Une nouvelle rixe entre bandes de Sartrouville et de #Houilles (78) a éclaté durant la nuit de dimanche à lundi. Touché par un coup de machette, un jeune de 18 ans pourrait perdre sa main.

Validé par JPMorgan, le bitcoin est-il l’investissement à faire face au désastre économique?

Articles : juin 2020mai 2020avril 2020mars 2020

La célèbre banque d’affaires JPMorgan a jugé les résultats du bitcoin «positifs». En ces temps compliqués pour l’économie, la plus célèbre des cryptomonnaies consolide sa position de valeur refuge. L’économiste Philippe Herlin, auteur de «J’achète du bitcoin», livre son analyse de la situation à Sputnik France.

Nous sommes en septembre 2017. Jamie Dimon, le très puissant boss de JPMorgan, l’une des plus grandes banques d’affaires américaines, qualifie le bitcoin de «fraude». Quelques mois plus tard, il dira «regretter» ses propos.

«La blockchain est réelle», lancera-t-il. Avant d’ajouter:

«Vous pouvez avoir des cryptodollars en yen et des trucs comme ça. ICOs [méthode de levée de fonds, ndlr]… Vous devez regarder chacune individuellement. J’ai toujours pensé le bitcoin par rapport à la manière dont les gouvernements allaient réagir quand cela deviendrait gros. Et j’ai juste une opinion différente de celle des autres.»

Dans un récent rapport à propos de la crise économique causée par la pandémie de coronavirus, JPMorgan a possiblement fait passer le bitcoin dans une autre dimension. Intitulé «La cryptomonnaie passe son premier stress test: or numérique, pyrite, ou quelque chose entre les deux», l’étude juge que le bitcoin a des résultats «plutôt positifs». Un blanc-seing?

«Bien que la bulle se soit effondrée de manière aussi spectaculaire qu’elle s’est gonflée, les bitcoins se sont rarement échangés en dessous du coût de production, y compris dans les conditions très désordonnées qui ont prévalu en mars», note le rapport de JPMorgan.

Les cryptomonnaies auraient ainsi démontré leur «longévité en tant que classe d’actifs» durant la tempête qui a soufflé sur les marchés financiers en mars.

Sortir du secteur bancaire

À l’époque, la valeur du bitcoin s’était effondrée pour passer sous les 4.000 dollars. Depuis, son cours suit une pente ascendante et avoisine les 9.500 dollars ce 16 juin.

Comment analyser un tel revirement d’opinion de la part de JPMorgan. Philippe Herlin, docteur en économie, chroniqueur pour Or.fr et spécialiste du bitcoin, a sa petite idée. Il l’a confiée au micro de Sputnik:

«Il y a une raison très ponctuelle: Coinbase, qui est une plateforme d’échanges importante pour le bitcoin, est récemment devenue cliente de JPMorgan. À partir de ce moment-là, il devient difficile de cracher dessus. D’une manière plus générale, les “institutionnels de la finance” s’intéressent de plus en plus à cette cryptomonnaie et en achètent. JPMorgan travaille majoritairement avec des clients “institutionnels” et ne peut donc pas faire l’impasse sur le bitcoin.»

Reste que JPMorgan note que la cryptomonnaie, comme le reste de ses équivalents, est soumise à de fortes fluctuations. Le 15 juin, pour la première fois depuis le mois de mai, le bitcoin est passé sous la barre des 9.000 dollars dans le sillage des tensions qui touchent les marchés. La crainte d’une deuxième vague d’infections au Covid-19 est passée par là. La chute a été rude: -5,1%. Investir dans le bitcoin est-il hasardeux? Pas pour Philippe Herlin:

«Cela peut être dangereux mais il faut garder à l’esprit qu’un actif refuge est un investissement qui se fait sur une certaine durée. Le bitcoin n’est pas destiné à s’acheter et se revendre sur une courte durée. C’est le même cas pour l’or, l’immobilier ou les œuvres d’art. C’est une position que l’on prend sur plusieurs années. Si l’on regarde les performances du bitcoin sur le long terme, l’on s’aperçoit qu’elles sont tout à fait enviables.»

Son de cloche différent du côté des analystes de JPMorgan: «Le bitcoin semble être corrélé à des actifs risqués comme les actions». «L’action sur les prix indique qu’elles continuent à être utilisées davantage comme un véhicule de spéculation que comme un moyen d’échange ou une réserve de valeur», détaillent-ils.

Reste que selon l’analyse de JPMorgan, les cryptomonnaies se sont mieux comportées que les actions, devises ou autres bons du trésor durant la crise.

«Je pense que la chute du bitcoin s’explique par les ventes que nous avons également constatées en actions la semaine dernière», analysait ainsi Vijay Ayyar, responsable du développement commercial chez crypto exchange Luno et cité par L’Écho.

«Le bitcoin est plus volatile que l’or. Mais au mois de mars, quand les marchés financiers se sont effondrés, le cours de l’or a également baissé. De nombreux acteurs en bourse devaient répondre à des appels de marge et trouver rapidement des liquidités. Le bitcoin, comme l’or, sont des actifs très liquides que l’on peut vendre rapidement. Ceci explique en grande partie la baisse constatée en mars. Le marché du bitcoin est également limité en taille. Les ventes importantes le font donc s’effondrer plus rapidement. Mais il remonte très vite», analyse Philippe Herlin.

«Nous avons exploité la liquidité au niveau de 10.000 dollars et nous redescendons maintenant. Je m’attends à ce que le seuil de 8.500 dollars soit conservé un certain temps, mais sinon, nous envisageons 7.700 dollars puis 7.100 dollars», prédisait Vijay Ayyar.

Le bitcoin a déjà battu ses prévisions à en regarder son cours du 16 juin. Jusqu’où peut-il monter?

«Le bitcoin comme l’or permettent de sortir du secteur bancaire. Cela vous protège en cas de crise financière. D’autre part, un tel investissement vous protège en cas d’inflation forte, ce qui est une possibilité vu à quel point les banques centrales font tourner la planche à billets», explique Philippe Herlin. Et de conclure:

«Cette cryptomonnaie a prouvé que c’était un actif solide. Et elle est volatile à la hausse. La courbe sur plusieurs années est ascendante. Cela est plus rassurant d’être sur un actif pareil que sur une devise ou une action qui, non seulement peut être plus volatile, mais risque davantage de s’effondrer.»

La chanson du jour, DOOMBIRD – Sheer

Deux jours sans chanson du jour, je suis sûr que cela vous a manqué. Pour me faire pardonner, je vous propose un morceau bien ficelé, tout en rondeur et qu’on écoute vraiment avec plaisir.

Cessons de nous agenouiller devant les racistes noirs fauteurs de haine

Articles : juin 2020mai 2020avril 2020mars 2020

Riposte Laïque

Stop aux mensonges du discours décolonial.

Alors que nos immigrés sont venus en France de leur plein gré, contrairement aux Noirs  américains réduits en esclavage, la mouvance indigéniste et décoloniale a réussi l’exploit d’importer chez nous la fracture raciale qui hante l’Amérique depuis 400 ans.

Sous couvert d’antiracisme, cette mouvance tient un discours anti-Blancs de plus en plus violent, à 180° du discours égalitaire républicain. Il n’est plus question de « vivre-ensemble » mais de séparatisme entre communautés.

Dans un excellent article du Figaro, Alexandre Devecchio  nous dévoile les dessous de cette nébuleuse militante, qui « réinvente l’apartheid » en prétendant combattre le racisme.

Les slogans entendus ces derniers jours ne laissent aucun doute sur l’objectif de cette mouvance radicalisée, qui est  au combat antiraciste ce que l’islamisme est à l’islam.

« Mort aux Blancs », « Sibeth traître à sa race », « flic noir vendu » etc. Tout immigré parfaitement intégré est donc un traître à la cause indigéniste.

Quand  la LDNA  dénonce un État français « totalitaire, terroriste, colonialiste, esclavagiste », on baigne dans l’outrance et le mensonge, mais comme le pouvoir se soumet systématiquement aux provocations des minorités, pourquoi se gêner ?

C’est le même collectif communautariste qui déclarait devant l’ambassade d’Afrique du Sud, en toute impunité  :

« La xénophobie doit cesser. Si vous vous voulez faire preuve de xénophobie, d’accord, allez-y : tuez des Blancs, tuez des Chinois, tuez des Indiens, mais ne tuez pas vos frères, nous sommes tous noirs ! Nous avons la même couleur, nous avons le même sang ! « . Un modèle d’antiracisme et de  « vivre-ensemble » !

Partout, on déboulonne les statues  des personnages jugés esclavagistes. Colbert n’est qu’un « fils de pute » avec son Code noir. Victor Schoelcher a beau avoir mené le combat pour l’abolition de l’esclavage, ses statues sont mises à bas. Quant à Napoléon, c’est la figure historique à abattre pour avoir rétabli l’esclavage dans les colonies.

Aux États-Unis, c’est Christophe Colomb, figure de l’expansionnisme européen, qui fait les frais du combat identitaire. À Londres, c’est Churchill qui est taxé de racisme. À Bruxelles, c’est Léopold II qui est visé.

Du côté des autorités, c’est la surenchère dans la soumission. C’est un Trudeau qui s’agenouille, en espérant passer pour le pénitent exemplaire (Mathieu Bock-Côté).

C’est un Castaner qui se dit prêt à imiter les policiers américains agenouillés en guise de repentance. Comme si la soumission sans le moindre  combat d’idées était la bonne solution. Comme si la capitulation était synonyme d’apaisement.

Pour la mouvance indigéniste, la France reste un État colonial et c’est ce discours qu’il faut  diffuser auprès des minorités. Une idéologie dévastatrice pour la cohésion nationale.

170 ans après l’abolition de l’esclavage et 60 ans après l’indépendance,  la mouvance décoloniale nous ressort de la naphtaline les grand péchés de l’homme blanc, passant sous silence la colonisation arabe, ainsi que l’esclavage pratiqué entre Noirs ou la traite arabo-islamique. Un seul coupable jusqu’à la fin des temps, l’homme blanc. Rien de bien nouveau.

La France étant par définition raciste et islamophobe, pas question de prôner le « vivre- ensemble », pas question de s’intégrer.

La République a beau ne faire aucune distinction entre les individus, quel que soit leur origine, leur religion ou leur sexe, les indigénistes  imposent une « lutte des races » qui se répand dans les esprits et pulvérise tout espoir d’intégration républicaine.

Les enfants d’immigrés sont « victimes de la domination post-coloniale des Blancs », tel est le discours  ambiant qui fait des ravages dans la jeunesse.

Dans les universités outre-Atlantique, mais aussi en Europe, l’idéologie décoloniale envahit les filières des sciences humaines. Et gare à celui qui contredit le discours victimaire des indigénistes. Son avenir peut en pâtir sévèrement.

C’est donc une nouvelle dictature de la pensée qui s’est installée dans le monde occidental, gagnant non seulement les universités, mais les partis politiques et les syndicats. Les Blancs doivent expier tous leurs crimes.

Tout débat finit par s’ethniciser au nom de la repentance et du combat contre la « domination blanche ».

Cette fracture irréductible de la société est d’autant plus tragique qu’elle pouvait être évitée. Nous l’avons importée par une immigration massive malgré l’échec flagrant de l’intégration, bien visible depuis une vingtaine d’années.

La désintégration de la nation que visent les indigénistes, allant jusqu’à espérer la confrontation, n’a jamais été une fatalité.

Elle est le résultat de l’idéologie mondialiste et multiculturaliste, prônée par des illuminés qui n’ont pas compris que les cultures ne se mélangent pas.

Durant des décennies, ceux qui dénonçaient l’aveuglement des immigrationnistes, comme JMLP,  ont été diabolisés au nom de l’antiracisme.

Mais aujourd’hui, ce sont les indigénistes qui racialisent le débat et refusent  le  « vivre- ensemble », en culpabilisant  à la fois le Blanc, éternel coupable, mais aussi les immigrés intégrés.

Bien malin celui qui peut dire où en sera la France dans quelques années. Collomb nous annonce un face-à-face dans les cinq ans. Si l’immigration se poursuit au rythme actuel, l’affrontement est inévitable. La démographie est défavorable aux natifs.

Ce qui est certain, c’est que rien ne se réglera à coups de mea-culpa, si le pouvoir refuse de combattre avec courage ce racisme anti-Blancs que diffusent les indigénistes.

Pour avoir nié le danger et menti sur les ratages de l’intégration, la France est entrée dans « l’âge identitaire », comme le dit  Alexandre Devecchio.

Plus question de politique de l’autruche, plus question de slogans aussi niais que mensongers sur les bienfaits de l’immigration de masse.

Fermer les frontières, supprimer le droit du sol et la double nationalité, sont les premières réponses à cette haine de la France que diffuse la mouvance décoloniale.

Car la République ne relèvera pas ce défi majeur avec quelques  génuflexions et un discours d’auto-flagellation pour calmer les esprits.

Les solutions  existent. Il ne manque que la volonté et le courage politique pour réaffirmer la suprématie de la loi républicaine face aux communautarismes, qu’ils soient ethniques ou religieux.

Il est grand temps de rétablir la vérité en rappelant qu’aucun pays au monde n’a autant légiféré contre le racisme que la France. Dénoncer un racisme d’État est donc une infamie.

Il est temps d’apprendre à nos jeunes immigrés que des députés noirs siégeaient au parlement bien avant l’abolition des lois ségrégationnistes en Amérique.

Hégésippe Jean Légitimus, (1868-1944) premier député noir de métropole, plus jeune député (élu à 30 ans) (1898 – 1902, 1906 – 1914), premier président noir du conseil général en 1899, maire de Pointe-à-Pitre en 1904 © Getty / Ullstein Bild

Entre 1945 et 1954, plus de 50 députés noirs issus d’Afrique ont siégé au Parlement. Senghor, Houphouët-Boigny, Sékou Touré, Tsiranana, pour ne citer que les plus emblématiques, tous devenus Président de leur pays indépendant.

Plusieurs Noirs ont fait partie du gouvernement bien avant que l’Afrique n’accède à l’indépendance et bien avant que l’Amérique n’abolisse ses lois ségrégationnistes.

https://www.franceinter.fr/emissions/la-marche-de-l-histoire/la-marche-de-l-histoire-21-juin-2017

La France n’a pas attendu le discours décolonial pour ouvrir les portes du pouvoir et du parlement à la diversité.

Par conséquent, cessons de nous agenouiller devant les mensonges du discours indigéniste et défendons la vérité face aux semeurs de haine.

Hommage à Jean Raspail, honneur à un visionnaire exceptionnel

Articles : juin 2020mai 2020avril 2020mars 2020

Riposte Laïque

« Jean Raspail est mort. Il vient de rejoindre cet au-delà des mers si cher à son cœur, juste au moment où la barbarie raciste déferle sur notre civilisation. Honneur à un modèle… »

(Philippe de Villiers, ce jour sur Twitter)

Tous ceux qui défendent la France éternelle – je suis de ceux-là – et pensent que « le Trône et l’Autel » ont fait sa grandeur, sont en deuil aujourd’hui : le grand, l’immense Jean Raspail est mort, à un âge certes canonique et alors que l’état de la France n’est pas loin de celui décrit dans un de ses meilleurs romans, « Le Camp des Saints », un livre prémonitoire publié en… 1973 (1).

C’est ce roman, magnifique, qui m’a fait découvrir Raspail. Depuis, il est un des rares auteurs dont j’ai lu tous les livres. Je lui rendais déjà hommage, de son vivant, dans un des miens (2).

Il est peu probable que la grande presse et les médias télévisuels lui rendent l’hommage qu’il mérite : Jean Raspail était un homme libre. Catholique et royaliste, il incarnait tout ce que notre époque décadente honnit et vilipende. Disons un mot de sa vie.

Jean Raspail est né « coiffé »,  le 5 juillet 1925, à Chemillé-sur-Dême (Indre-et-Loire). Fils d’un grand bourgeois, Octave Raspail, président des « Grands Moulins de Corbeil » et directeur général des Mines de la Sarre, il fait des études chaotiques au collège Saint-Jean-de-Passy, à Paris, où il est l’élève de Marcel Jouhandeau, puis à l’Institution Sainte-Marie, à Antony et enfin à l’École des Roches à Verneuil-sur-Avre.

C’est tardivement qu’il se mettra à l’écriture car, s’il aime écrire, il ne pense pas avoir un quelconque  talent. Il a la chance d’être né dans un milieu aisé aussi décide-t-il de courir le monde en explorateur. Pendant vingt ans, il parcourt la planète à la découverte de populations menacées par la modernité. Le scoutisme, qu’il a pratiqué jeune, lui a inculqué des valeurs, le goût de l’aventure, de la simplicité et d’un minimalisme spartiate.

Son premier grand périple, en 1949, l’amène à voyager en canoë de Québec à La Nouvelle-Orléans, sur les traces du père Marquette. Il en rapporte des carnets qu’il ne publiera qu’en 2005 (3).

Il rallie ensuite la Terre de Feu à l’Alaska en voiture – du 25 septembre 1951 au 8 mai 1952 – puis il dirige une expédition française sur les traces des Incas en 1954, avant de passer une année entière au Japon en 1956. Il vit – mal à l’époque – de la publication de ses carnets de voyage.

En 1970, l’Académie française lui remet le prix Jean-Walter pour l’ensemble de son œuvre.

En 1973, après les récits de voyages, il revient au roman avec « Le Camp des Saints », livre dans lequel il imagine  la submersion de la France par l’arrivée d’une flotte de vieux rafiots venus d’Inde, chargés de réfugiés faméliques. Ce livre aura un énorme succès dans les milieux nationalistes.

Après « Le Camp des Saints », Jean Raspail, enfin écrivain reconnu, produira des romans qui seront, pour la plupart, couronnés de succès : « Septentrion », « Sire », « L’anneau du pêcheur », « le jeu du Roi ». Autant d’ouvrages – fort bien écrits – dans lesquels l’auteur développe ses thèmes de prédilection : la monarchie, le mythe de la frontière, la défense des races et des ethnies (4).

Plusieurs de ses romans évoquent la Patagonie. Il y défend  la revendication du « Royaume de Patagonie et d’Araucanie » par Orélie-Antoine de Tounens, un simple avoué du Périgord, au XIXe siècle (5). Dans « Qui se souvient des hommes » (6), qui obtiendra trois prix littéraires, il s’inquiète du destin de ces régions du bout du monde, menacées par le modernisme.

Raspail est un écologiste avant l’heure. Pour défendre les Royaumes « au-delà des mers », en 1981, alors que la France passe d’un socialisme larvé à un socialisme revendiqué, il se proclame Consul Général de Patagonie, ultime représentant du royaume d’Orélie-Antoine 1er.

Il crée même une  revue : « Le Moniteur de Fort Tounens »,  Bulletin de Liaison des Amitiés Patagones. Avec Jean Raspail, tout citoyen qui rêve au retour – fort improbable – du Trône et de l’Autel  peut s’autoproclamer  vice-consul de Patagonie.

Le catholicisme (traditionaliste) de Raspail est la trame de plusieurs de ses romans.

Dans « Sire » (7), il imagine qu’après l’échec des idéologies – communiste et libérale – la France choisit de revenir à une monarchie catholique : Philippe Pharamond de Bourbon, âgé de 18 ans, descendant direct des derniers rois de France, est couronné à Reims. Ce livre est un régal !

Comme il fallait s’y attendre, cet auteur couvert de prix littéraires s’attire la haine des médiocres. Le 17 juin 2004, Jean Raspail publie une tribune dans « Le Figaro » intitulée « La patrie trahie par la République ». Il y critique sévèrement la politique d’immigration menée par la France.

Au nom de notre sacro-sainte « liberté d’expression », il est aussitôt attaqué en justice par la Licra pour « incitation à la haine raciale ». Il est finalement relaxé par une décision de la 17e  chambre du tribunal de grande instance de Paris le 28 octobre 2004.

Jean Raspail appartenait au Comité d’honneur du « Cercle National Jeanne-d’Arc ». Il était également membre de l’association « Les Écrivains de Marine », fondée par Jean-François Deniau et cofondateur de « TV Libertés ». En 2000, l’Académie française n’a pas voulu de lui pour succéder à Jean Guitton. Féminisation oblige, les Immortels lui on préféré Florence Delay.

Mais son œuvre – immense – restera. Un jour peut-être Jean Raspail sera reconnu comme l’un des monuments de notre littérature contemporaine.

Maurice Barrès, Charles Maurras et quelques autres, finalement peu nombreux, ont été mes maîtres à penser. Vous, Monsieur Raspail, vous aurez été l’un de mes « maîtres à rêver ».

Je vous adresse ces quelques lignes, écrites à la hâte. Un hommage trop court au regard des bons et longs moments de lecture, de bonheur, que je vous dois.

Au revoir, Monsieur Raspail, en grand seigneur, vous tirez votre révérence au moment où une faune allogène se répand dans nos rues en insultant notre passé colonial.

Vous n’avez pas voulu voir ça : on vous comprend !

Éric de Verdelhan

1) « Le Camp des Saints » a été réédité en 2011

2) « Cœur chouan et esprit para » publié chez Dualpha (Éditions de Philippe Randa)

3) « En canot sur les chemins d’eau du Roi » 2005 ; éditions Albin Michel – Prix littéraire de l’armée de terre – Erwan Bergot (2006) et Grand prix des explorations et voyages de découverte (2007) de la Société de géographie

4) Certains imbéciles ont vu du racisme dans l’œuvre de Raspail, ce qu’il prouve tout simplement… qu’ils ne l’ont pas lu

5) « Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie » ; 1981. Grand prix du roman de l’Académie française

6) « Qui se souvient des hommes.. ». 1986. Prix Chateaubriand (1986), prix Charles Oulmont (1987) et prix du Livre Inter (1987)

7) « Sire » publié en 1991.

N.B : Dans l’œuvre de Jean Raspail, en plus des livres cités, je recommande : « Le Président » (1985) ; « L’Île bleue » (1988) ;  « Pêcheur de lunes » (1990) ;  « Sept cavaliers quittèrent la ville au crépuscule par la porte de l’Ouest qui n’était plus gardée » (1993) ; « L’Anneau du pêcheur » (1995) ;  « Hurrah Zara ! » (1998) ; « Le Roi au-delà de la mer » (2000) ;  « Adiós, Tierra del Fuego » (2001) ; « Les Royaumes de Borée » (2003)  « Terres Saintes et profanes », (2017). « La Miséricorde », (2019).

Entreprise de subversion de racisme décolonial : Macron pris de panique

Articles : juin 2020mai 2020avril 2020mars 2020

Boulevard Voltaire

L’entreprise de déstabilisation de l’État que nous observons au travers de la récupération de l’affaire George Floyd aux États-Unis et son amalgame avec celle d’Adama Traoré en France est typiquement révélatrice d’une opération de subversion des esprits. Or, la réaction du chef de l’État consiste, non pas à dénoncer cette entreprise et à condamner fermement les violences contre les forces de l’ordre, mais à enjoindre le gouvernement à s’emparer des différents volets du sujet, la déontologie policière (qui existe déjà et qui punit les comportements racistes) mais aussi la politique de la ville (qui a montré ses limites et son échec) et le racisme (comme si toute la France était raciste !).

Comble de l’ironie : il a aussi demandé au Garde des Sceaux de se pencher sur le dossier du décès, en 2016, d’Adama Traoré, comme s’il ne s’y était pas encore intéressé…. En prenant ainsi cette position de défiance vis-à-vis de corps de l’État comme la Justice, la police, la gendarmerie, et en mélangeant tout comme il le fait, Emmanuel Macron démontre ainsi un autre aspect de sa personnalité, la prise de panique – intolérable pour un chef d’État. On attend d’un chef de l’État qu’il prévoie, qu’il anticipe, qu’il ait une certaine distanciation par rapport aux événements et que, par sa parole, il rétablisse la vérité et sache faire preuve d’autorité en de telles circonstances.

L’entreprise de déstabilisation commence lorsqu’on amalgame les deux affaires citées plus haut. En effet, le démantèlement du gang de la famille Traoré a été ordonné lors d’une affaire d’extorsion de fonds. Lors de l’interpellation, qui ne s’est pas faite au faciès, le dénommé Adama Traoré s’est rebellé et c’est pour cela qu’il a dû être amené au sol. La gendarmerie n’applique pas la technique du placage au sol avec pression du genou sur la colonne vertébrale ou le cou. Par ailleurs, l’autopsie d’Adama Traoré ordonnée par la Justice n’a pas montré de traces de violence et a conclu que la cause du décès est un œdème cardiogénique et non un étouffement. Enfin, précisons que deux des trois gendarmes qui ont maîtrisé Adama Traoré étaient des Noirs antillais. Où se trouve donc le racisme et la violence policière, dans cette affaire ? Nulle part. De plus, vouloir amalgamer les « violences policières » contre les gilets jaunes avec des violences racistes en général relève du mensonge évident. Curieuse récupération, donc, qui vient après la désastreuse manifestation des immigrés illégaux à Paris, la semaine dernière, demandant à être régularisés, et noirs pour la majeure partie.

Les effets recherchés par cette entreprise de subversion sont d’essayer de convaincre les Français que leur police et leur Justice sont racistes, tout en menaçant la société française dans son ensemble du courroux des minorités agissantes. Le but est de remettre en question la violence légitime de l’État, dont on voit bien l’objectif qui est d’empêcher toute action de rétablissement de l’ordre dans les quartiers sensibles, mais aussi d’empêcher toute action contre le séparatisme islamiste qui y fait rage et qui serait considérée comme une action raciste de l’État français, phase ultérieure et ultime de la subversion. On inverse la réalité, le bon devient le méchant et le méchant deviendrait le bon !

L’absence d’enquête de fond des grands médias qui semblent soutenir ce mouvement de subversion, sur les liens entre les réseaux islamistes, les soutiens à Adama Traoré, les réseaux criminels mais aussi l’extrême gauche décoloniale et immigrationniste, n’est pas moins inquiétante sur la santé mentale de notre société. Cette entreprise subversive commence déjà à porter ses fruits car, depuis quelques jours, les migrants de Ouistreham protestent contre l’attitude des forces de l’ordre et se plaignent, eux aussi, d’être harcelés par les gendarmes. La mayonnaise commence à prendre et, bientôt, ils vont refuser d’être contrôlés. Alors que la réalité est beaucoup plus triviale, les contrôles se multiplient près du terminal trans-Manche, la préfecture du Calvados justifiant une action de « lutte contre l’immigration clandestine ».

Emmanuel Macron est, lui aussi, tombé dans le panneau alors qu’il est parfaitement informé de la situation par les services de renseignement. La situation est donc extrêmement grave car il n’y a plus de pilote dans l’avion France, plus d’autorité de l’État, l’égale suite logique du désastre sanitaire que nous venons de vivre.

Pour l’honneur des forces de l’ordre : Brigitte Bardot mouche (sans la nommer) Camélia Jordana…

Articles : juin 2020mai 2020avril 2020mars 2020

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Boulevard Voltaire

Il y a les très grandes actrices et puis les toutes petites. Et il arrive que les premières mouchent magistralement les deuxièmes, sans même s’abaisser à les citer. Elle a sans doute du reste déjà oublié le nom de Camélia Jordana

Alors qu’il est de bon ton pour un people de verser son obole (qui ne coûte pas cher…) au politiquement correct comme les dames patronnesses d’autrefois aux soeurs de la Charité, entendez de conspuer la police-qui-ne-fait-rien-que-martyriser-les-jeunes-des-banlieues (police qui n’aura pas intérêt à traîner pour se pointer chez eux quand ils seront cambriolés), Brigitte Bardot a décidé d’afficher clairement son soutien aux forces de l’ordre dans une lettre aussi courte qu’efficace, datée du 12 juin. Il y a beaucoup de femmes libérées, celle-ci est une femme libre, espèce beaucoup plus rare. Elle l’était déjà bien jeune, en 1962, pour soutenir d’autres braves vilipendés, les soldats blessés en Algérie qu’elle était allée visiter dans un hôpital de métropole. 

Dans ce courrier lapidaire, elle rend hommage au« courage et à « l’abnégation » des forces de l’ordre, comprend leur révolte et fustige « un Castaner lamentable soutenu par un Macron soumis »… ça, c’est dit ! 

Mais le plus « disruptif » reste le morceau de bravoure « viril » (eh oui !) final : 

« Je suis française de souche, j’ai représenté Marianne et suis connue du monde entier alors je vous emmerde, vous les donneurs de leçon, les politiquement corrects, bande de trouillards émasculés ». 

Certains rêvent sûrement déjà de censurer sa cinématographie à l’instar de celle de Vivian Leigh. Le Mépris, ce n’est pas très gentil, La Vérité, on préfère l’éviter, Et Dieu Créa la femme, fait référence à un épisode biblique passablement misogyne dans lequel l’homme précède goujatement sur la scène du monde sa compagne, quant au Fils de Caroline Chérie, disons-le, c’est carrément subversif : il est tiré d’un roman du sulfureux Cécil Saint-Laurent dans lequel Caroline Chérie est à la révolution ce que Scarlett O’Hara est à la guerre de Sécession : une jolie pimbêche attachante et cynique qui compte bien sur ses appas et son intelligence de situation pour ne pas se laisser ensevelir sous les cendre de l’ancien monde qui s’en va. 

Mais il n’est pas né celui qui coupera le sifflet à Brigitte Bardot. En attendant, les forces de l’ordre lui disent merci et bravo !