Ils sont arrivés ce matin depuis la Porte de la Chapelle à Paris, saturée des arrivées quotidiennes de ces clandestins que le gouvernement n’arrive à freiner. Le maire de Bry-sur-Marne (vidéo), prévenu seulement deux jours avant, s’est vu réquisitionner son gymnase municipal. L’accueil va être confié à une association subventionnée, Alteralia. Une première vague de cinquante est arrivée, majoritairement des afghans, qui, aussitôt là, ont demandé aux riverains comment se rendre à la gare RER de la ville pour regagner Paris. Le préfet a précisé au maire la nationalité de ces clandestins : Somaliens et Afghans, soit des ressortissants de pays où l’islam le plus radical est pratiqué. Les individus, que des hommes entre 20 et 40 ans, ne semblent ni dépenaillés ni démunis vu leur habillement. Quid de leurs vaccinations ? Quid de leur identité réelle ? Que vont-ils faire durant un mois ? Beaucoup de communes sont victimes de ces centres d’hébergement improvisés tournants : Noisiel, Gournay-sur-Marne, les mois derniers. Prochaine destination, Nogent-sur-Marne.
Le gouvernement s’est engagé à augmenter les crédits dévolus au logement des clandestins renommés « migrants » par la novlangue médiatique.
L’hébergement seul des demandeurs d’asile (et des déboutés!) se ventile ainsi :
- 6000 places (ADOMA) dans 80 centres = 32 millions d’euros/an.
- 18 500 places (HUDA-départements) réparties dans 150 centres = 108 millions d’euros/an.
- 5351 places construites par l’Office français de l’immigration et intégration (programme PRAHDA) =28 millions d’euros/an.
- 10 700 places enCentres d’accueil et d’orientations. 105 millions d’euros/an.
- 2207 places en Centres provisoires d’hébergement pour 35 millions d’euros. (3000 nouvelles places en 2018)
Soit un total de 308 millions d’euros pour les frais d’hébergement seuls, auxquels il faut ajouter les revenus mensuels des 94300 personnes ayant déposé une demande d’asile en 2017, appelée Allocation Demandeurs d’Asile (ADA) :
– Au 31 juillet 2017, 80 043 ménages bénéficiaient de cette aide financière (ADA), 318 millions d’euros budgétisés pour 2018.
-Il faut ajouter les frais de fonctionnement de la Cour nationale du droit d’asile, 28 millions d’euros.
-Il faut ajouter les cours de langue française et d’ »intégration » : Entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017, 101 448 contrats d’intégration républicaine (CIR) ont été conclus (avec une formation linguistique prescrite dans 55,6 % des cas) pour un coût de 56,4 millions d’euros.
Soit un total de = 710 millions d’euros.
Auxquels il faut ajouter les frais médicaux, avec cinquante mille visites médicales par an et des dizaines de médecins affectés aux demandeurs d’asile. L’Aide Médicale d’Etat pour les clandestins élèvera à 910 millions d’euros en 2018 contre 815 en 2017.
Le rapport du Sénat nous apprend également que sur les nombreux hôtels achetés par la Société Nationale Immobilière (SNI) , pour un total de 10000 places, la moitié est affectée aux demandeurs d’asile, et l’autre moitié aux sans-abris.