Benalla-Macron : il s’en raconte des choses…

Le roi de la transparence pris la main dans le sac.

Car les Français ont une volonté, souvent négligée par leurs gouvernants. C’est cette volonté que je veux servir car je n’ai pas d’autre désir que d’être utile à mon pays.
(Emmanuel Macron, « Révolution ») (Si, si, c’est vrai, je n’invente rien, lisez vous-même)

Benalla, amant d’Emmanuel Macron ?
La photo circule sur les réseaux sociaux depuis ce week-end. « Manu et moi, on est plus que des amis… » annonce le titre, tandis que l’article détaille qu’entendu par les enquêteurs, Alexandre B. « aurait déclaré entretenir une relation amoureuse avec le président de la République ».

Quelqu’un sait-il si le scooter de Hollande est encore disponible ? Notre président va en avoir besoin… Où donc a-t-on fourré le casque ? On laisse entendre qu’il va donner une conférence de presse et avouer qu’il entretient bel et bien une love story avec sa protection rapprochée… A mon avis, une actrice, c’est quand même plus pimpant, non ? Quant à l’estafier de sa majesté, il ne savait même pas qu’il se mariait, il l’a appris dans la presse.

Certains détracteurs racontent même que c’est lui, en fait, qui tenait la main du bambin suspendu au 5ème étage du bâtiment, vous savez, lorsque Mamoudou Gassama a grimpé pour aller le sauver. Mais je n’en crois rien… Je ne suis pas une mauvaise langue…

Manu et Alex à l’apéro
Le vigoureux Alexandre était bien plus qu’un garde du corps pour le couple Macron.
Il était dans l’ombre d’Emmanuel Premier depuis plusieurs années. Bénéficiait d’un appartement de fonction dans une dépendance de l’Elysée.

Si le grand public est loin de connaître cet homme qui le suit partout, son statut semble largement dépasser celle d’un simple garde du corps. Le bienheureux Alexandre était très proche du président de la République et de son épouse. Certes, avec des fonctions subalternes, mais dans l’intimité du couple présidentiel, confirme un intime ce 23 juillet. Ce statut était tel que dès la campagne présidentielle, il s’était vu confier par Macron les clefs de sa maison. L’une des photos les plus relayées ces derniers jours est d’ailleurs celle où le chevalier servant apparaît en vélo au côté du président de la République, captivant dans son chandail rose.

Le gorille n’a pas été sanctionné, mais protégé. Sur ordre de qui, sinon du président lui-même ? Et pourquoi cette mansuétude ? On craint de comprendre : diverses sources corroborées par d’autres vidéos montrent que le grand Alexandre vivait en fait dans l’intimité du couple, qu’il accompagnait même le chef de l’Etat dans ses activités privées, au tennis, au ski ou pendant ses vacances. Pourquoi s’en remettre à lui, alors même qu’il est sans la moindre qualification et connu pour son impulsivité ? Parce que c’est un proche, qui a rendu tant de services, ou qui en sait trop ? Redoutables hypothèses…

Un climat nauséabond
Selon Médiapart, l’affaire Benalla répand un climat nauséabond de basse police et de cabinet privé au cœur de l’Élysée. Cette privatisation de la sécurité présidentielle dévoile la part d’ombre du monarchisme macronien. Cette affaire est une alerte sur la dérive de cette présidence vers un pouvoir encore plus exclusif du chef de l’État.

Pourquoi diable s’être acharné à protéger un collaborateur de second rang qui aurait dû quitter l’Elysée depuis des mois ?

Le souci constant de restauration de l’autorité politique voulu par le président a volé en éclats. Tout cela dégrade l’exemplarité qu’Emmanuel Macron est le premier à revendiquer.
Ces faits démontrent qu’il existe au ‘château’ des musclés au statut flou, chargés de besognes opaques. Cette découverte fissure l’image d’Emmanuel Macron, qui a toujours insisté sur l’ex-em-pla-ri-té et l’in-té-gri-té indispensables à sa fonction. La communication présidentielle, jusque-là parfaitement lissée, a volé en éclats.

La tentative manifeste d’étouffer le scandale est explosive. Pourquoi ce président, qui dès son arrivée n’avait pas hésité à virer le chef d’état-major des armées pour quelques mots critiques sur le budget de la Défense, a-t-il été incapable de se défaire d’un collaborateur instable traînant déjà plusieurs casseroles ? Pourquoi l’Elysée avait-il besoin de ce gros-bras, alors qu’il existe un service officiel pour cela, le Groupe de Sécurité de la Présidence de la République ? Quelle était la relation exacte entre le candidat-puis-président Macron et le cerbère qui le suivait comme son ombre ? En ne traitant pas cette affaire comme elle aurait dû l’être, l’Elysée a ouvert la boîte des mille questions légitimes, mais forcément embarrassantes.

L’accroc est d’autant plus voyant qu’il vient marquer une république auto-proclamée inflexible sur la déontologie, intraitable sur la transparence, intransigeante sur la probité. A chaque départ d’incendie, et il y en a eu quelques-uns depuis le début de sa campagne victorieuse, Emmanuel Macron a réagi sans délai et sans états d’âme. Cette fois, il faudra plus, beaucoup plus qu’une déclaration lourdaude du porte-parole du chef de l’Etat pour circonscrire le feu.

D’évidence, des têtes vont tomber au château. Toute réorganisation, si sophistiquée soit-elle, toute redéfinition politique de la sécurité présidentielle, n’exonérera pas Emmanuel Macron de payer l’addition. Ce président, volontiers donneur de leçons, est trop fine mouche pour ne pas comprendre qu’avec cette déplorable affaire, un énorme doute a gagné les Français qui ont cru en ses promesses de lendemains vertueux. Et sous réserve d’autres révélations plus désastreuses, et en l’absence de résultats probants de sa stratégie, notamment économiques, son crédit politique s’en trouve d’ores et déjà sévèrement entamé. Nul ne peut ôter à Emmanuel Macron son sens de la communication et sa capacité à se mettre au premier plan lorsqu’il le faut et nul ne peut imaginer non plus qu’il est inconscient des dommages que cette affaire provoque dans son propre camp et bien au-delà.

Mais alors, pourquoi ne le fait-il pas ? Pourquoi contribue-t-il par son silence, à couvrir implicitement celui dont l’ascension au cœur du pouvoir fut aussi rapide que sujette à suspicion ?

Il faut en être parfaitement conscient, en matière de communication de crise, l’absence de prise de parole ouvre toujours la voie à la prolifération de spéculations de la part des observateurs qui laissent aller leur imagination. Et celle-ci peut les amener très loin. Les adeptes de la théorie du complot évoquent déjà sur les réseaux l’existence d’un cabinet noir à l’Elysée dont Benalla serait l’un des principaux animateurs. On ne sait pas très bien à quoi ça sert, mais on imagine des actes d’une autre époque, des scènes dont les films d’espionnage regorgent. Sur d’autres espaces, la vieille rumeur d’homosexualité du président français refait surface avec l’idée folle que celui qui fut élevé à moins de 30 ans au rang de sous-préfet sans que l’on sache pourquoi et sans qu’il en ait les compétences sur le papier serait en réalité l’amant caché du locataire de l’Elysée.

En politique, lorsque les choses se compliquent, le silence est toujours retenu contre vous.
Probablement pour la première fois de son quinquennat, Emmanuel Macron est illisible et absent. Pire, il semble ne pas être aux commandes.

Le silence d’Emmanuel Macron n’est pas seulement pesant, il est porteur d’interrogations multiples et pas uniquement celles qui relèvent du fantasme. Elles vont jusqu’à poser de nombreuses questions, car lorsqu’un membre de la garde rapprochée du pouvoir est impliqué dans de telles histoires, c’est une faute, une entorse à l’esprit des institutions de garder le silence, ne rien dire et tenter, par le refus de prendre la parole, de s’exonérer d’une responsabilité pourtant évidente.

Anne Schubert (dans “Riposte laïque)

Orléans : une église incendiée. Un tag « Allah ou Akbar » retrouvé

L’origine criminelle de l’incendie ne fait aucun doute. Dans la soirée de mercredi, l’église Saint-Pierre du Matroi à Orléans a été la cible d’une série d’actes de malveillance, a appris 20 Minutes de source policière. Des partitions de musique religieuse ont été incendiées, du mobilier a été dégradé et des tags haineux ont été découverts sur plusieurs murs de l’édifice religieux. Au milieu de ces graffitis, les enquêteurs ont découvert, l’inscription « Allah ou Akbar » (sic), précise cette source.

L’incendie, rapidement pris en charge par les pompiers, n’a pas touché la structure du bâtiment. Une enquête a été ouverte et confiée au commissariat d’Orléans.

www.20minutes.fr

(Merci au Baron)

Pourquoi Macron a-t-il propulsé le franco-marocain Benalla, 26 ans, au sommet de l’Etat ?

Plus l’enquête avance, plus les auditions se poursuivent, devant les députés ou les sénateurs, plus les élus posent des questions et moins la vérité se fait jour. On noie le poisson, on se dérobe, on botte en touche, mais le seul qui sache tout, Emmanuel Macron, reste enfermé dans sa tour d’ivoire et se tait.

Sa rapide apparition devant son clan, consistant uniquement à faire applaudir Benalla et à jouer les grands seigneurs avec son numéro d’esbroufe, est pitoyable.

Protégé par son statut, Macron ricane, se fout du peuple, des institutions, de la police, de la gendarmerie. Son arrogance et son mépris sont sans limite.

“Qu’ils viennent me chercher”, fanfaronne notre président.

Ca fait un peu “tu vas voir ta gueule à la récré”, mais passons. Il n’a pas l’étoffe d’un de Gaulle, c’est flagrant. Question honneur, un abîme sépare le Grand Charles du petit Emmanuel.

Quant à tous ceux qui passent l’oral, c’est à celui qui sortira le plus grand parapluie pour se dédouaner. Les contradictions sont légion. On ment carrément en étant sous serment ou bien on opère un virage à 180° pour contredire de précédentes affirmations catégoriques. Un chapelet de bobards.

Y a t-il des pressions de l’Elysée pour de tels retournements de veste ? La question est posée.

On a même entendu le Directeur de cabinet prêter serment en précisant qu’il ne pourrait pas tout dire ! Seule la vérité élyséenne a droit de cité.

Dans les hautes sphères, plus personne ne connaît Alexandre Benalla. Pas même le premier flic de France. Collomb est le citoyen le moins bien renseigné du pays ! Un ministre de l’Intérieur qui ne sait rien, c’est génial !

Aveu du premier flic de France censé informer la commission : “J’en apprends tous les jours” (par la presse ). Les commissariats doivent bien se marrer.

« Une mascarade », nous dit Dupont-Aignan qui préfère en finir avec cette farce honteuse.

Mais revenons au chouchou de l’Elysée, Benalla, le personnage incontournable, le petit génie qui fait tourner la boutique à lui seul, si on en croit la pluie d’éloges venus d’en haut.

Il emmerde les préfets et les officiers supérieurs, mais pas grave…

Voilà un individu de 26 ans qui fait la pluie et le beau temps au cœur du pouvoir, qui accompagne le couple présidentiel dans tous ses déplacements privés et officiels, et personne ne le connaît si on en croit ceux qui sont interrogés par nos députés.

Il n’y a pas une seule image télévisée sans que Benalla n’apparaisse aux côtés de Macron, mais il est inconnu des services de police ! C’est vraiment se foutre du monde.

Car c’est bien là le cœur du problème, les questions majeures auxquelles Macron devra répondre au lieu de nous faire le coup du mépris.

Qui est réellement Alexandre Benalla ? D’où vient-il. Quels sont ses liens avec le Maroc, avec l’étranger ?

Quels pouvoirs réels avait-il en matière de sécurité et de protection du couple présidentiel ?

Pourquoi est-il surprotégé par la présidence ?

Pourquoi une ascension aussi fulgurante dès l’âge de 25 ans ?

Pourquoi a t-il bénéficié de privilèges exorbitants qu’un ministre n’a pas et n’aura jamais ?

Et enfin, qui a diffusé les images vidéo pour que le scandale éclate, alors qu’il était sciemment caché depuis près de 3 mois par l’exécutif ?

A croire que ses immenses privilèges et passe-droits lui ont été attribués par le Saint-Esprit. Résumons :

Un revenu confortable, on évoque 10 000 euros, que le Directeur de cabinet a refusé de diffuser devant la Commission parlementaire. Circulez !

Un appartement quai Branly, attribué le 9 juillet, alors que l’épisode du 1er mai était connu de l’Elysée et que Benalla avait soi-disant été rétrogradé dans ses fonctions, perdant sa mission de sécurité pour descendre au rang de simple logisticien et “bagagiste”, si on en croit l’inénarrable Castaner.

Un privilège accordé après sanction, ce n’est pas courant, avouons le. Combien de chargés de mission à l’Elysée ont droit à un appartement de 200 ou 300 m2, rénové au prix de 180 000 euros gracieusement accordés par le contribuable ?

Lieutenant-colonel de réserve dans la gendarmerie à 25 ans. Pourquoi ? Mystère. Par la volonté de qui ? Mystère. Il n’a ni expérience, ni formation, ni aptitude au commandement. C’est vraiment mépriser la hiérarchie militaire.
Il faut près de 20 ans de service pour être promu au grade de Lieutenant-colonel.

Voiture de fonction avec chauffeur, équipée de gyrophare, de radio et d’accessoires réservés aux forces de police, pendant que nos policiers chassent les malfrats avec des guimbardes essoufflées qui affichent 300 000 km au compteur, voilà qui interpelle le citoyen écrasé d’impôts. Qui a attribué cette voiture à Benalla, qui a fourni l’équipement spécialisé ? Mystère.

Une habilitation au “secret-défense”, information confirmée par la DGSI. En vertu de quoi un franco-marocain de 25 ans a t-il pu obtenir cette habilitation en 2017 ?Dans quel but ? Est-ce que le risque pour la sécurité nationale a été évalué ? Mystère.

Une autorisation de port d’arme, refusée deux fois par le ministère de l’Intérieur mais accordée par le préfet à la troisième tentative de l’Elysée. Un port d’arme pour un conseiller qui est davantage “bagagiste” que “bodyguard”, selon Castaner, ça surprend…

Enfin, un badge d’accès à l’Assemblée nationale, où sont traités des sujets qui n’ont rien à voir avec les fonctions de Benalla. Pourquoi ce badge ? Qui l’a accordé ? Mystère.

Ce personnage sorti de nulle-part aurait-il des appuis mystérieux pour que Macron lui déroule le tapis rouge ?

On sait qu’il travaillait dans une société de sécurité privée.

Il a assuré la sécurité durant la campagne présidentielle de Macron. Et selon le Figaro, il assurait “la sécurité du cheikh irakien Jamal al-Dhari, neveu d’Areth al-Dhari, un responsable islamiste décédé en 2015, que la France avait sollicité pour obtenir la libération des deux journalistes Chesnot et Malbrunot”.

Quand nous saurons qui est réellement Benalla, nous saurons pourquoi Macron le protège et l’a couvert de tant de privilèges, alors qu’il n’a que 26 ans et n’a jamais été un grand serviteur de l’Etat.

Comment ce franco-marocain a t-il pu prendre en main la sécurité présidentielle, au détriment du GSPR et de ses 77 professionnels de la protection, tous issus de la gendarmerie et de la police ?

Car si la présidence a jugé bon de réclamer pour la troisième fois un port d’arme, c’est bien que monsieur Benalla n’était pas le simple logisticien et « bagagiste » qu’on nous vend.

Il coordonnait toute la sécurité autour du président, avec apparemment autorité sur le GSPR.

Et pourquoi Benalla a t-il pu recruter d’autres personnels civils qui gravitent autour du Président ? Comment pourraient-ils avoir les compétences des policiers et gendarmes en matière de protection des personnes ?

Le stage de sélection du GSPR est le même que celui du GIGN en gendarmerie.

C’est dire qu’aucun civil n’est en mesure de rivaliser avec les hommes du GSPR en matière de professionnalisme. Alors pourquoi autant de pouvoirs accordés à Benalla pour la protection du président ?

Car, contrairement à ce que dit Castaner, Benalla n’était pas simplement chargé de la logistique des déplacements présidentiels. Ce n’est pas le simple « bagagiste » de service. Benalla coiffait l’ensemble des services de sécurité.

Par conséquent, au delà des violences du 1er mai, dont Benalla s’est rendu coupable, c’est l’énigme du personnage qui pose problème dans une République qui se veut transparente et exemplaire.

Que nous cache Macron ? Que veut-il en créant une Direction de la sécurité de la présidence de la République, alors que le GSPR remplit parfaitement cette fonction depuis 5 présidences ?

Veut-il une police parallèle ? Un corps de barbouzes ne dépendant que de lui ? Une cellule des coups tordus, comme il y en eut dans le passé ?

Non, Benalla n’était pas « qu’une petite main de seconde zone » comme le prétend un proche du Président. Il était devenu un personnage majeur, protégé et choyé par Macron.

Aucun des autres chargés de mission de l’Elysée ne possède un appartement de fonction quai Branly et autant d’avantages.

La question est de savoir pourquoi ?

Il a été licencié. Soit.

Mais Macron, “seul responsable” n’a apporté aucune réponse.

Quant aux deux avocats de Benalla, ils se retranchent derrière l’article 73 du Code pénal, qui précise que tout citoyen doit prêter main forte aux forces de l’ordre en cas de nécessité. Il faut oser !

Primo, les policiers n’ont jamais été débordés, selon leurs dires.

Secundo, est-ce qu’un passage à tabac particulièrement violent, effectué par un membre de la cellule élyséenne, déguisé en policier avec casque et brassard, doit être considéré comme un acte de civisme ?

Est-ce que le passage à tabac fait dorénavant partie des modes opératoires reconnus dans l’exercice du maintien de l’ordre ? Si c’est le cas, c’est nouveau.

Benalla, connu pour ses violences, s’est défoulé sur un manifestant, point/barre.

Enfin, on s’étonne que le pouvoir, si prompt à accabler les policiers accusés à tort de brutalités par des malfrats, se soit montré aussi discret et complaisant à propos des violences exercées par Benalla contre un manifestant.

Au sein des forces de l’ordre, c’est la colère et l’écoeurement.

Le patron du Syndicat général de la police, SGP, déclare :

“Cette affaire ne fait qu’accentuer la rupture de confiance ressentie par les gardiens et les gradés : lors de l’affaire Théo, quatre collègues ont été suspendus sans attendre alors que, dans l’affaire Benalla, la hiérarchie a tout fait pour que la vidéo ne sorte pas”.

“Deux poids, deux mesures, qui permettent à ceux dans le giron élyséen de commettre des fautes qui restent impunies jusqu’à ce que les médias s’en emparent.”

Quant à l’ancien commandant du GIGN, Frédéric Gallois, il enfonce le clou.

“Alexandre Benalla. J’ai du mal à comprendre pourquoi on forme des super gendarmes et policiers du GSPR, alors qu’un ancien vigile militant PS peut assurer la présidence de la République.” Tout est dit. Où se cache le lézard ?

On ne dira jamais assez combien Macron, en protégeant un individu violent comme Benalla, a fait de mal à des personnels de police et de gendarmerie, dont la rigueur et la loyauté sont exemplaires. Macron est en train de casser le moral de l’armée et des forces de police, institutions qu’il n’aime pas.

Aucune affaire mettant en cause le pouvoir, n’aura été aussi mal gérée que l’affaire Benalla.

Par son silence coupable, son mépris du peuple, son orgueil de souverain intouchable, Macron n’a fait que mettre de l’huile sur le feu.

On s’attend à plus d’une vingtaine d’auditions par le Parlement, parce que le roi Macron n’a pas daigné s’expliquer dès la connaissance des faits par les citoyens.

Un égo démesuré qui transforme une simple bavure en affaire d’Etat et dévoile les dérives maffieuses du pouvoir.

C’est la République des pieds nickelés. Macron est le contre-modèle du président exemplaire et transparent. Avec lui, la France est vraiment mal partie.

Jacques Guillemain dans “Riposte laïque”