Courcouronnes (91) : un policier grièvement blessé après avoir été lynché par une dizaine de jeunes, deux mineurs de 14 et 15 ans interpellés


Le contrôle routier a viré à l’émeute dimanche soir, place des Copains-D’abord à Courcouronnes. Une patrouille de police a tenté d’intercepter un jeune qui circulait sur un motocross. En cette période, le sujet est sensible. Les motocross sont souvent source de nuisances.

Rapidement, les quatre fonctionnaires de police se retrouvent entourés par au moins une dizaine de jeunes. Les pierres et les bouteilles se mettent à pleuvoir si bien que les agents sont obligés d’utiliser des bombes lacrymogènes et les flash-balls. L’un des policiers est atteint par une bouteille puis il reçoit un violent coup de poing derrière la tête. Mis KO, le gardien de la paix chute lourdement et se fracture la cheville. (…)

Deux mineurs âgés de 14 et 15 ans sont interpellés par la brigade anticriminalité. « Ils ont été interpellés parce qu’ils étaient présents sur les lieux. Leur rôle doit désormais être déterminé par l’enquête » explique-t-on au parquet d’Evry.

Un bilan qui illustre les propos de Christian Toussaint du Wast du syndicat Alliance : « Nous nous retrouvons face à des individus déterminés qui viennent là pour mettre des flics au tapis. Dans ce genre de situation, nous nous trouvons rapidement en nombre insuffisant. »

Le Parisien




Perpignan (66) : trafic de drogue, menaces de mort, agressions, une bande de mineurs règne en maître dans un immeuble et impose la terreur aux habitant


Le trafic de drogue continue de se propager dans le lotissement du Vernet, faisant fuir les gens du quartier.

Depuis deux ans qu’ils ont envahi la résidence Les Oiseaux à Perpignan, ce groupe de mineurs règne en maître sur l’immeuble, imposant la terreur comme leur impitoyable loi. Celle d’un gang organisé dans le trafic de drogues qui sème colère et désarroi. L’enfer ici consume tous les espoirs, toutes les énergies.

Ayant commencé par dévaster un appartement après l’autre, les délinquants se sont désormais emparés du bâtiment entier. Quinze logements désertés par leurs occupants. À l’exception des deux derniers habitants, terrifiés mais financièrement engouffrés « On vit dans un tas d’immondices, pire que des taudis. Ils ont tout saccagé pour investir les lieux, c’est insoutenable », « Pour un rien ils nous menacent de mort. Il y a quelques mois, ils ont tabassé un gars »
« C’est hallucinant. Le monde entier semble impuissant face à ces jeunes. Même la police qui intervient tous les jours ne réussit pas à les déstabiliser », dénoncent unanimes les riverains, commerçants et professionnels du secteur

(…) L’Indépendant